KAMOV KA-22

"Vintokryl"

Code Otan Hoop

 

Premier vol 1960 Pays
Description 

Monoplan à aile haute cantilever de forme en plan trapézoïdal. Deux rotors contrarotatifs sont montés aux extrémités des ailes, chaque rotor est quadripale. Chaque pale est équipée au bord de fuite, vers l’intérieur, d’un volet de compensation. Le bord de fuite des ailes est occupé par des ailerons et des volets classiques.

Le fuselage est de section carrée. Les empennages cruciformes, classiques avec gouvernes et tabs de compensation sont montés à l’extrémité arrière du fuselage.

Un poste d’équipage est prévu à l’avant, dans une position légèrement surélevée, avec une surface vitrée importante. La pointe avant est également vitrée. Faisant suite au poste de pilotage, semble être prévue une longue cabine, avec quelques hublots latéraux, pour le transport d’au moins 80 personnes. Une rampe arrière ventrale serait l’accès classique du fuselage.

Dimensions 

(estimées)

Longueur du fuselage : 22 m . Envergure hors tout : 42 m

Diamètre des rotors : 20 m . Hauteur hors tout : 8,20 m .

          

Atterrisseur

 Tricycle, fixe, monté sur amortisseurs oléopneumatiques. Des roues jumelles équipent chacun des trains. Il est supposé que celles du train avant sont dirigeables.

Moteur (s)

Il semble que deux turbines type TB-2 développant chacune 4 190 kW entraînent des hélices de propulsion quadripales et les deux rotors de sustentation. Toutefois des entrées

d’air plaçées au-dessus de l’axe des hélices laissent supposer la possibilité de moyens de puissance supplé­mentaires plus importants.

Performances

Vitesse maximale : 375 km/h .

Plafond pratique :  Autonomie   Km

Masse

Masse totale : 29 500 kg . Charge marchande : 16 000 kg .

Observations

 Cet unique exemplaire connu d’un hélicoptère composite soviétique a été aperçu en vol pour la première fois à Moscou en juillet 1961.Quoique portant l’insigne de l’Armée de l’Air, il ne semble pas que cet appareil ait dépassé le stade prototype.

 

Il utiliserait ses rotors, aidés éventuellement de déviateurs de jets placés à la sortie des turbines, pour le décollage, l’atterrissage et le vol en stationnaire. Pour le vol classique, la puissance serait transférée progressivement aux hélices tractives, la sustentation étant assurée par les ailes, les rotors tournant en autorotation.

 

Ce composite a établi au cours du mois d’octobre 1961, des records mondiaux de vitesse en circuit fermé et d'altitudes avec diverses charges.

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